Parlons Mobilité, 15/06/2020
Bonjour voisin - l'entraide à proximité
L'entraide et le voisinage
On se sent toujours moins seul avec certaine attention tel qu’une salutation amicale à la sortie de la maison ou un « comment ça se passe ? ». Ou bien même, quand on vous propose d’aller vous faire vos courses, car on ne veut pas vous mettre en danger.
Tous les mardis et samedis matin, la sonnette retentit brièvement chez Isolde Schneider à Münster. Lorsque la femme de 82ans ouvre la porte, il peut s’apercevoir qu’il y a un sac plein de nourriture sur son paillasson. L’étudiante Lena, lui salue de loin et échange quelques mots. « Bien que j’aie commandé ce panier et que je paie, c’est un peu comme Noël à chaque fois. Ses bénévoles sont très sympathiques et essaient toujours de prendre tout ce que j’écris sur la liste d’achats », explique Isolde Schneider. La veuve souffre de diabète et d’asthme. Fin mars, elle a été l’une des premières à utiliser ce service.
Trois étudiants de l’Université de Münster ont fondé se service d’aide à la personne pour le COVID-19. Des centaines de bénévoles se sont rapidement inscrits pour faire les courses pour les personnes âgées, handicapées et pré-malades. Avec des affiches et des flyers dans les pharmacies, les pressings et les supermarchés, ils ont sensibilisé le public à l’offre. La réponse ne tarda pas à venir ! Les « clients » commandent ce dont ils ont besoin par téléphone. Les bénévoles s’occupent des courses et portent une attention particulière aux règles d’hygiène applicable. Dans de nombreux cas, des soi-disant parrainages sont créés. « La plupart du temps, c’est Lena qui achète pour moi. C’est bien parce qu’elle sait maintenant ce que j’aime manger », explique Isolde Schneider.
ACCEPTER DE L’AIDE
Surtout dans les grandes villes, il est important de savoir qui contacter si l’aide ou le soutien est nécessaire. Bien sûr, tout le monde n’est pas né pour soutenir d’autres personnes. Il y a aussi des gens qui ont eu de mauvaises expériences par le passé et qui ne veulent plus être aider. Mais surtout en période de crise telle que la pandémie du coronavirus, les personnes réservées trouvent cela particulièrement difficile. Un vrai dilemme, parce que nous les humains, sommes tellement prédisposés à vivre en communauté.
Cultivé historiquement
Tout comme des projets d’aide au voisinage très spécifiques sont en train d’émerger dans divers domaines, il existe également des associations historiquement développées dans lesquelles les gens se sont toujours soutenus les uns les autres et continuent de le faire. Les quartiers des pompes en sont un exemple : à des moments où il n'y avait pas d'eau courante, les gens devaient compter sur la disponibilité immédiate de l'eau en cas d'incendie.
Par exemple, les communautés de pompage ont vu le jour sur le Bas-Rhin. Des pompes à eau mécaniques ont été installées pour chaque bloc de rue, qui ont été exploitées en plus de l'approvisionnement en eau en cas d'urgence.
Un bel effet secondaire : les pompes étaient également un point de rencontre pour discuter ou échanger des nouvelles. Même si chaque ménage est désormais alimenté en eau courante, les associations de pompes ont tenu le coup et connaissent même une renaissance dans certains cas. Ainsi, vous vous réunissez plus ou moins régulièrement avec la communauté, par exemple pour les mariages ou les anniversaires de mariage ou pour des activités conjointes. Mais il ne s'agit pas seulement de célébrer ensemble : Ceux qui ont besoin d'aide peuvent également se tourner vers la communauté. Une belle installation qui a écrit l'aide de quartier d'une manière très concrète et simple.