Confinement et aides de service à la personne : quels bénéfices ?

Le confinement est un mal nécessaire dans la lutte contre le coronavirus. À partir du 11 mai, chaque personne considérée à risque pourra ensuite décider de rester confinée plus longtemps. Ce n’est pas une obligation du gouvernement mais une forte recommandation, qui repose sur la responsabilité individuelle de chacune.

Pendant le confinement les services aux seniors, aux personnes en situation d’handicap et aux habitants vulnérables sont maintenus, adaptés et renfoncés comme l’aide au cours et l’aide à domicile.

Cette isolation est très douloureuse pour les personnes âgées et a de lourdes conséquences sur leur moral en aggravant leur solitude.

Voici quelles solutions pour surmonter ce confinement :

L’aide à domicile pour les personnes âgées

Lors de ce confinement, les personnes âgées ou handicapées qui vivent chez elles, ont plus que jamais besoins d’aide, quelques heures par semaine, pour rester au maximum autonome chez elle. Malheureusement, pour éviter le risque de contamination, l’assistance à la personne a été allégée, voire supprimée. Beaucoup d’aides à domicile ont dû se mettre en retrait pour éviter la contagion ou pour garder leurs enfants privés d’écoles.

Le ménage et les courses sont les services les courants mais également les plus affectés par la restriction de même que l’aide au déplacement. Heureusement, les aides à la personne telle que l’aide à la toilette, les soins médicaux ou encore la préparation de repas ont été maintenus.

Il faut donc trouver quelqu’un pour assurer ces tâches essentielles du quotidien. Mais cette crise sanitaire a permis pour beaucoup d’entre nous de faire preuve d’une grande générosité. Nombreux sont les voisins qui proposent leur aide comme faire des courses pour les personnes âgées. Des associations et les mairies ont également mis un dispositif d’aide à la personne.

Plan de mobilisation nationale contre l’isolation

Les mesures de protection pour arrêter la propagation du virus, frappent durement les personnes isolées âgées ou fragiles.

C’est pourquoi le gouvernement a souhaité s’appuyer sur les nombreuses actions de solidarité engagées par les Français, aussi bien à titre individuel, qu’associatif ou encore professionnel, en tant qu’entreprises ou collectivité locales, qui sont en première ligne pour accompagner ces situations. Voici quelques exemples :

• 1. Le renforcement du numéro vert national d’écoute de la Croix-Rouge avec une attention spécifique pour les personnes âgées, fragile et isolée.
• 2. Le rappel d’un message et d’une forte responsabilité : « Téléphonez, téléphonez, téléphonez ».
  Nous avons pu apercevoir qu’un grand élan de solidarité initié par les Français depuis le début de la crise.
• 3. La mise à disposition d’outils concrets pour faciliter la mobilisation des maires et des conseils départementaux, en première ligne pour maintenir le lien social dans cette crise.
• • Un plan d’action territorial reposant sur les 10 besoins primaires des personnes âgées comme se nourrir, se soigner, retirer de l’argent ou encore d’organiser sa vie quotidienne.
  • Une cellule de coopération locale contre l’isolement au niveau local.
  • Une grille d’évaluation téléphonique de la fragilité à destination des écoutants dans les centres communaux d’actions sociales et les villes.
• 4. L’identification des ressources permises par les nouvelles technologies et les acteurs de la Silver économie pour soutenir les aidants et professionnels du soin et de l’accompagnent, à domicile et en établissement.
• 5. La diffusion des bonnes pratiques et des initiatives locales pour lutter contre l’isolement, grâce à une plateforme hébergée par le site du ministère des Solidarités et de la Santé.